La Covid-19 peut perturber l’odorat et le goût, entraînant des cas d’anosmie (perte totale de l’odorat), d’hyposmie (perte partielle de l’odorat) et de parosmie (perception olfactive faussée, odeurs fantômes) mais aussi d’agueusie (perte totale de goût), d’hypogueusie (perte partielle du goût) ou encore de dysgueusie (perception gustative faussée, goûts fantômes).
Dès l’apparition de ces symptômes lors de la première vague Covid-19 en mars 2020, l’Union des Œnologues de France a constitué un groupe de travail associant œnologues et médecins ORL spécialistes de l’anosmie. L’un des objectifs de ce groupe était de lancer une enquête spécifique auprès des oenologues afin d’évaluer l’impact de la pandémie de Covid-19 sur la profession, de mesurer les risques de troubles de l’odorat et du goût, qu’ils soient d’origine virales ou non, et d’en apprécier les conséquences professionnelles.
Cette enquête a été lancée en mai 2020 et élargie aux autres professionnels de la dégustation du vin, sur la base d’un questionnaire élaboré par les médecins ORL. L’étude présente également un intérêt plus médical : elle s’adresse à des professionnels « experts », à savoir déjà formés aux notions d’odorat et de goût, et donc capables d’analyser l’évolution de leurs capacités olfactives et gustatives plus finement que la population générale. Suite à cette enquête, les Œnologues de France ont lancé un vaste plan d’actions, présenté en conclusion.
Cette article nous a été envoyé par la Revue Française d'Oenologie.
Lire l'article ci dessous: Enquête « Odorat, goût et métiers du vin » des Œnologues de France : résultats et interprétations - Par PL Teissedre, D. Fages, P. Ors, S. Pallas, C. Bioteau, V. Liebart- Revue Française d'Oenologie