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TRAITEMENT DE L'OIDIUM: PRISE DE DECISION EN PROTECTION RAISONNEE

Yvon BUGARET (1) et Lionel BUROSSE (2), Phytoma n°583, juin 2005

L’oïdium de la vigne, maladie redoutée est devenue contrôlable. En l’absence de modèle de prévision de risques, le viticulteur peut néanmoins appliquer une stratégie de protection raisonnée, mise au point à partir de nombreux résultats expérimentaux obtenus par les prescripteurs et notamment la Protection des Végétaux. Une étude réalisée en 2004, dans le cadre d’un mémoire de fin d’études d’Ingénieur (E.N.I.T.A. de Bordeaux) a permis de confirmer la règle de décision d’intervention établie par les S.R.P.V. pour les cépages ne présentant pas le faciès « drapeau ». Cette règle mise à l’épreuve dans cette étude, sur le Vignoble de Référence® de Quinta do Carmo au Portugal, a validé la bonne efficacité d’une couverture fongicide appliquée exclusivement sur la période d’extrême sensibilité de la vigne, c’est-à-dire entre le stade boutons floraux agglomérés à séparés et la fermeture des grappes. Si le viticulteur se trouvait dans l’impossibilité de traiter au stade boutons floraux séparés, il semble qu’il aurait la possibilité de le faire jusqu’au stade début floraison, sans mettre en péril sa récolte. Cette éventualité doit cependant rester un ultime recours. Pour être performante, cette règle de décision doit faire appliquer en premier traitement un produit pénétrant à action curative. Enfin pour éviter les problèmes de résistances des fongicides uni-sites utilisés, l’alternance des matières actives à mode d’action différent est devenue une absolue nécessité pour une application raisonnée des traitements. (1) Consultant Phyto-Vigne 6, rue Riboutet 33670 CREON (2) Ingénieur ENITA – ENITA de Bordeaux 1, cours du Général de Gaulle 33175 GRADIGNAN

Publié le 08/07/2005
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