L’article présenté ci-après est le second d’une série de trois présentations faites lors de la 2ème soirée du Rosé du 3 juillet 2003, Colloque Scientifique et Technique du Centre de Recherche et d’Expérimentation sur le Vin Rosé de Vidauban. « L’inquiétude des viticulteurs vis-à-vis de la contrainte hydrique est souvent grande face à la sécheresse estivale qui définit la plupart du temps le climat méditerranéen. Cette attitude est d’autant plus marquée que l’une des solutions techniques, l’irrigation, est fortement réglementée pendant le cycle végétatif de la vigne. Dans tous les cas, les connaissances et observations diverses convergent sur la nécessité de recourir à une contrainte hydrique (modérée) en cours de saison pour obtenir une vendange de haute qualité. Il est alors nécessaire de disposer de méthodes permettant de connaître l’état des réserves en eau du sol afin de positionner de façon méticuleuse des apports éventuels en terme de durée, quantité et date. De plus, dans un souci de conservation et de respect de la typicité des vins, les apports (si apport il y a) devront être systématiquement limités pour ne pas compromettre l’adaptation du couple cépage/porte-greffe à son milieu. L’irrigation ne doit pas être une technique permettant d’implanter des vignes dans un terrain ou sous un climat ne permettant pas sa croissance naturelle, mais un recours exceptionnel pour assurer la stabilité économique d’une situation viticole particulière. Pour ce faire, il est primordial d’identifier la contrainte hydrique en temps réel et d’en évaluer les répercussions sur la qualité de la vendange. Des travaux ont été engagés en ce sens par l’ITV, en collaboration étroite avec les techniciens des organismes agricoles et le milieu de la recherche fondamentale… »

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