Le principal objectif de cette étude était d’évaluer le comportement de 6 pesticides (chlorpyrifos, fenarimol, mancozeb, metalaxyl, penconazole, vinclozolin) utilisés au vignoble pour le contrôle du vers de la grappe, du mildiou, et de la pourriture grise et d’obtenir les courbes de dégradation de ces produits sur les grappes dans les conditions climatiques spécifiques de la région de production de Jumilla (sud-est de l’Espagne). Six préparations commerciales, une pour chacun des 6 pesticides cités ci-dessus, ont été pulvérisées respectivement 12, 28, 15, 21, 14 et 21 jours avant les vendanges. Afin d’étudier l’évolution des niveaux de résidus de ces produits, des échantillons ont été prélevés le jour de l’application puis à 1, 3, 7, 14 et 28 jours. Les changements dans les niveaux du vinclozolin montrent qu’après 7 jours, le niveau de résidus était inférieur à la limite légale soit 5 mg/kg. Dans le cas de l’insecticide chlorpyrifos, le niveau de résidus était inférieur à la limite de 0.5 mg/kg après 14 jours. Les niveaux de résidus après 28 jours étaient de 0.06 mg/kg pour le fenarimol, 0.10 pour le metalaxyl, 0.22 pour le mancozeb et 0.03 pour le penconazole. Les temps de demi-vie étaient, pour le penconazole et le mancozeb de respectivement 12 et 13.5 jours, soient légèrement plus longs que ceux des autres pesticides utilisés dans cette étude (6.6, 4.4, 7.8 et 8.3 jours). Les calculs statistiques pour ces 6 composés ont confirmé qu’il existait une corrélation entre les niveaux de résidu et le temps après traitement. La durée nécessaire pour atteindre les valeurs maximales légales de résidus était, dans tous les cas étudiés, inférieure à la période limite de traitement avant vendange. VinideaNet vous conseille de lire l’article complet que vous pouvez retrouver dans le n°52 de l’American Journal of Enology and Viticulture.