Le contrôle de l’oïdium de la vigne (Erysiphe necator) et d’autres maladies polycycliques repose souvent sur un programme d’application de pesticide, selon un calendrier déterminé, qui suppose la présence d’inoculum. 

Un essai LAMP (amplification isotherme médiée par des boucles) a été conçu pour une détection rapide de l’inoculum aérien E. necator qui déterminerait le moment de lancement du programme d’application du fongicide. 

L’efficacité sur le terrain a été testée en 2010 et 2011 dans plusieurs vignobles commerciaux et expérimentaux de la vallée de la Willamette, (dans l’Oregon), avant l’éclosion des bourgeons et jusqu’à la véraison.

Trois pièges à spores ont été placés à proximité du tronc et ce dans tous les vignobles. Un piège a été tenu et utilisé par le producteur pour conduire l’essai LAMP (P-LAMP) sur le terrain et les deux autres pièges ont été utilisés pour un essai LAMP en laboratoire (L-LAMP) et un essai de PCR quantitative (qPCR). 

Si l’on considère la qPCR comme norme de référence, L-LAMP a été comparable à qPCR en 2010 et 2011, et P-LAMP seulement en 2011.

L’analyse de classes latentes a indiqué que qPCR a une proportion positive réelle de 98% en 2010 et de 89% en 2011, et une proportion négative réelle de 96% en 2010 et de 64% en 2011. 

Une moyenne de 3,3 applications de fongicide en moins ont été utilisées grâce à la détection de spores en comparaison avec les pratiques habituelles du producteur. 

Il n’y a pas eu de différences importantes au niveau de l’incidence sur les baies ou les feuilles entre les parcelles avec application de fongicides lors de la détection de spore et les parcelles traitées selon les pratiques habituelles du producteur, de sorte que les producteurs utilisant LAMP pour commencer l’application de fongicide peuvent en utiliser moins pour contrôler l’oïdium en comparaison avec les pratiques standards. 

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