Cette étude avait comme objectif d’examiner les différences de préférence parmi des groupes de personnes présentant différents niveaux de connaissance du vin et en expertise sensorielle, en appréciant l’expertise sensorielle comme la capacité à établir des distinctions entre divers arômes, à reconnaître divers arômes avec un choix déjà établi ou à les décrire librement. 12 vins rouges, issus de 8 différentes caves, furent sélectionnés pour l’expérience. 57 personnes furent recrutées près de l’Université de Californie pour participer à cette étude. 6 vins furent présentés à chacune de ces personnes lors de deux différentes sessions de dégustation, et furent servis dans des verres à vin clairs codés et dans des isoloirs semi-privés. Les sujets devaient noter leur préférence dans un ordre prédéfini et se rincer la bouche entre deux échantillons. Chaque vin fut apprécié par une note sur une feuille séparée et il fut demandé aux participants de ne pas regarder leurs notes précédentes. La préférence pour les vins fut notée en utilisant une échelle hédonique de 9 points et confirmée à la fin par les commentaires « apprécie vraiment », « n’apprécie vraiment pas ». Après chaque session de dégustation, des tests furent menés afin de segmenter les participants : un « Quizz Wine Trivia » pour estimer leurs connaissances en vin et un « Test Smell Association » afin d’évaluer leur expertise sensorielle. Les sujets furent ensuite segmentés en groupes, en se basant sur leurs scores aux deux tests, séparés d’abord puis combinés ensuite. Les scores combinés permirent d’établir l’expertise générale des sujets. 3 groupes furent créés : un premier groupe contenant 25 pourcentage des sujets ayant obtenus les scores les plus bas, un second groupe contenant 50 pourcentage des sujets dont les scores étaient moyens et enfin un troisième groupe où les 25 pourcentage sujets restants avaient obtenus les meilleurs scores. Le déroulement des sessions de dégustation montra des différences dans la préférence des vins. Une corrélation très faible entre l’expertise sensorielle et la connaissance du vin fut établie, indiquant clairement que les deux types d’expertise sont différents. Pour la segmentation basée sur le « Test Smell Association », l’analyse des notes de préférence montra un effet significatif des groupes sur les préférences, alors que l’analyse des notes de préférence pour les groupes segmentés d’après le « Quizz Wine Trivia » montra qu’il n’avait pas un effet très significatif sur les préférences. Ces résultats suggèrent que l’expertise sensorielle a un effet plus important sur les préférences que les connaissances en vin. La segmentation des sujets basée sur l’expertise générale n’a pas mis en évidence de différences significatives dans les préférences parmi les différents groupes. (Nous vous conseillons la lecture du texte intégral. Titre original : Preliminary Study of the Effect of Knowledge and Sensory Expertise on Liking of Red Wines)
Comment être proactif en matière de qualité du vin ? Focus sur Brettanomyces
Dans cette présentation, Torey Arvik, directeur de la recherche appliquée chez Jackson Family Wines, explique pourquoi il est fondamental d’adopter une approche proactive de la qualité dans les exploitations vitivinicoles, en mettant l’accent sur les Brettanomyces, en s’appuyant sur l’exemple de VERIFLOW® VINOBRETT™ de bioMérieux. VINOBRETT™ a été développé, en collaboration avec Jackson Family Wines, […]
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