Le développement de l’oïdium est souvent plus important dans les zones du vignoble ou dans les parties du feuillage situées à l’ombre. Hors, bien que ce phénomène soit largement reconnu, il n’a fait l’objet que de très peu d’études poussées. Willocquet et al. (1996) ont démontré que le rayonnement UV-B avait un impact négatif sur la germination conidiale et sur la croissance mycélienne d’Uncinula necator. Ils ont suggéré que le rayonnement solaire est un facteur important dans le développement des épidémies d’oïdium de la vigne et que les modes de conduite permettant une exposition plus importante des vignes à la lumière du soleil pourraient réduire le développement de la maladie. Zahavi et al. (2001) ont contrôlé le développement de l’oïdium dans des parcelles de vignoble présentant différents espacements entre les rangs et différents modes de conduite ; ils ont associé le développement accru de la maladie avec une intensité lumineuse faible dans la zone fructifère. Keller et al. (2003) ont, quant à eux, corrélé le développement accru de l’oïdium dans des environnements jouissant d’un faible rayonnement UV avec différentes caractéristiques physiologiques de la croissance de la vigne ; parmi celles-ci, les faibles concentrations en composés phénoliques constitutifs pourraient empêcher le développement de pathogènes fongiques et réduire le dépôt de cire cuticulaire. Notre expérience de terrain suggère que l’oïdium peut ne pas être qu’un problème uniquement inhérent aux zones de vignobles et de feuillage situées à l’ombre, mais est également lié à des millésimes qui au niveau régional présentent un faible rayonnement solaire, du à de longues périodes de temps nuageux. Il n’existe cependant que peu de données auxquelles se référer pour nous permettre de quantifier ces effets. C’est la raison pour laquelle nous avons lancé en 2005 une étude sur plusieurs années, avec l’objectif de mieux documenter et expliquer la relation entre l’exposition solaire et le développement de l’oïdium sur les fruits et le feuillage. Les résultats obtenus n’en sont encore qu’au stade préliminaire, mais ils sont néanmoins présentés ici afin d’initier la discussion. Nous vous invitons à consulter l’article intégral, voir lien ci-contre.
Comment être proactif en matière de qualité du vin ? Focus sur Brettanomyces
Dans cette présentation, Torey Arvik, directeur de la recherche appliquée chez Jackson Family Wines, explique pourquoi il est fondamental d’adopter une approche proactive de la qualité dans les exploitations vitivinicoles, en mettant l’accent sur les Brettanomyces, en s’appuyant sur l’exemple de VERIFLOW® VINOBRETT™ de bioMérieux. VINOBRETT™ a été développé, en collaboration avec Jackson Family Wines, […]
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