Des raisins de Viognier cultivés en Virginie du Nord, ainsi que les vins en étant issus, ont été évalués en fonction des différents modes de conduite qui leurs ont été appliqués. Les traitements ont regroupé le palissage vertical des rameaux (VSP), la méthode Smart-Dyson (SD) et celle du Rideau double de Geneva (GDC), testés sur des vignes plantées à 2,4 m d’intervalle dans des rangées larges de 3m. La méthode GDC a contribué à l’augmentation du nombre de grappes et du rendement de la récolte, et de manière générale à l’accroissement de la zone du raisin interceptant le soleil ainsi que l’exposition du fruit. Elle a contribué par ailleurs à diminuer l’intensité de la taille par mètre de cordon, en comparaison avec la méthode SD et celle du palissage vertical des rameaux. Des ajustements de culture ont été faits sur six saisons, entre la floraison et la véraison, afin d’arriver aux rendements moyens de 10.5Kg/vigne (GDC), 9.9 kg/vigne (SD), et 6.0 kg/vigne (palissage vertical), avec la plus basse canopée de la méthode SD fournissant 30 à 40% moins de récolte que la plus haute canopée SD correspondante. Le poids de la récolte (rendement/intensité de la taille) se situait en général entre 4 et 12 ; le poids pour le GDC approchait les 20 sur trois saisons, alors que celui du SD approchait 14 en une saison seulement. La surface foliaire par ratio de récolte a été déterminée une saison et a excédé 1.8 m2/kg de fruit, tous modes de conduite confondus. Les Fruits récoltés ont montré des valeurs Brix similaires, avec des différences généralement non significatives entre les différents traitements, que ce soit dans le poids des baies, l’acidité titrable, les acides maliques ou tartriques. Les composants volatils ont été analysés en utilisant la micro-extraction en phase solide GC-SM (chromatographie gazeuse-spectrométrie de masse). Parmi l’ensemble des modes de conduite, le fruit à montré d’ importantes différences de concentrations en linalol, -terpinéol, β-damascenone, et n-hexanol. La méthode SD a eu la plus forte concentration de la plupart des volatils libres quantifiés, à la fois dans le jus et les vins, alors que les vins du GDC ont souvent eu la plus forte concentration en phénols libres glycosides. Les tests sensoriels triangulaires ont montré des différences entre GDC et SD en termes d’arôme du vin et goût, et entre VSP et SD en termes de goût. Les vins GDC avaient généralement des arômes fruités et floraux plus forts en comparaison aux autres modes de conduite. Nous vous conseillons la lecture de l’article intégral (voir lien ci-contre).

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