Notre étude du vignoble, menée sur trois ans et portant sur l’utilisation de l’irrigation et de la supplémentation d’azote dans le but réduire ou de retarder l’apparition dans le vin du goût atypique de vieillissement (ATA), est récemment arrivée à son terme. Ce projet a été le premier à observer directement comment les pratiques au vignoble influencent l’apparition des symptômes de l’ATA dans les vins. Grâce à l’implication d’un physiologiste des plantes (Lakso), d’un spécialiste de la nutrition des plantes (Cheng), d’un œnologue (Henick Kling) et d’un chimiste du goût (Acree), nous avons pu observer en détails deux aspects de l’ATA : 1) comment les pratiques au vignoble affectent la fonctionnement de la vigne, son rendement et sa qualité et 2) comment les vins peuvent être comparés en terme d’évolution du goût, au niveau chimique et en terme d’apparition de symptômes de l’ATA. L’analyse sensorielle et chimique des vins n’est pas terminée et va donc se poursuivre, car nous avons produit des vins de trois millésimes (2001 à 2003), à partir de parcelles de vignobles dont les traitements avaient été préalablement définis. Cela sera une ressource d’une valeur inestimable dans la détermination des caractéristiques chimiques des vins qui sont associés au problème de l’ATA.
Comment être proactif en matière de qualité du vin ? Focus sur Brettanomyces
Dans cette présentation, Torey Arvik, directeur de la recherche appliquée chez Jackson Family Wines, explique pourquoi il est fondamental d’adopter une approche proactive de la qualité dans les exploitations vitivinicoles, en mettant l’accent sur les Brettanomyces, en s’appuyant sur l’exemple de VERIFLOW® VINOBRETT™ de bioMérieux. VINOBRETT™ a été développé, en collaboration avec Jackson Family Wines, […]
..