L’essai a été conduit afin d’évaluer la capacité de plusieurs souches de levures de milieux vinicoles à produire du 4-Ethylphénol dans un milieu synthétique contenant de l’acide p-coumarique. Les souches de levures testées proviennent de la collection ou ont été isolées par les laboratoires de l’ISA (Instituto Superior de Agronomia, Lisboa, Portugal). La production de phenols volatiles et les teneurs cellulaires en esters d’acides gras methylés ont été étudiés. Dekkera bruxellensis et D. anomala ont présenté des taux de conversion supérieurs à 90%. La production de 4-ethylphénol a été aussi évaluée pour toutes les souches non identifiées. Des analyses génétiques par amplification de morceaux de génome ont permis alors de reconnaître Candida cantarelli, C. wickerhamii, Debaryomyces hansenii, Kluyveromyces lactis and Pichia guilliermondii. Beaucoup d’entre elles ont produit seulement des traces de 4-ethylphénol. Seules quelques souches de P. guilliermondii ont été capables de convertir l’acide p-coumarique en 4-ethylphénol avec une efficience proche de celle observée pour D. bruxellensis et D. anomala. Les auteurs affirment que c’est la première fois qu’une étude signale P. guilliermondii comme importante productrice de 4-ethylphenol. D. bruxellensis reste cependant l’unique agent reconnu responsable des déviations arômatiques “phénolées” dans les vins (Nous vous conseillons la lecture de l’article intégral.Titre Original: Identification of yeasts isolated from wine-related environments and capable of producing 4-ethylphenol)
Comment être proactif en matière de qualité du vin ? Focus sur Brettanomyces
Dans cette présentation, Torey Arvik, directeur de la recherche appliquée chez Jackson Family Wines, explique pourquoi il est fondamental d’adopter une approche proactive de la qualité dans les exploitations vitivinicoles, en mettant l’accent sur les Brettanomyces, en s’appuyant sur l’exemple de VERIFLOW® VINOBRETT™ de bioMérieux. VINOBRETT™ a été développé, en collaboration avec Jackson Family Wines, […]
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