5 modalités d’irrigation (témoin non-irrigué, arrêt d’irrigation post-éclosion, phase de latence et véraison, et irrigation pendant toute la saison) ont été évaluées dans un vignoble de Chardonnay situé en Ontario, au Canada, sur une période de 4 ans. La formule modifiée FAO Penman Monteith d’évapotranspiration a été utilisée pour calculer les budgets hydriques et programmer les irrigations. Le taux de transpiration, le potentiel hydrique foliaire à mi-journée et l’humidité du sol ont suggéré que la modalité témoin et les modalités soumises à des arrêts d’irrigation précoces étaient fréquemment en état de stress hydrique, et ce en dépit de précipitations importantes sur 2 des 4 millésimes. La modalité irriguée sur la saison complète présentait un rendement supérieur de 18% en 2001 et de 19% en 2002 par rapport à la modalité témoin, notamment en raison d’un poids des baies plus important. La teneur en sucres était également augmentée par l’irrigation, et la modalité irriguée sur la totalité du millésime présentait un degré Brix similaire ou supérieur à toutes les autres modalités 2 années sur les 4. L’acidité titrable des baies et le pH étaient à des niveaux acceptables pour les 5 modalités, bien que l’acidité titrable était légèrement plus élevée dans les modalités irriguées 2 années sur 4. Les vins produits à partir des raisins irrigués présentaient des caractéristiques organoleptiques plus axées sur la pomme, l’agrume et le floral, et moins sur le caractère terreux. Ces résultats suggèrent fortement que l’irrigation est une option intéressante pour les vignobles en Ontario et les états situés au nord-est des Etats-Unis, avec des accroissements simultanés potentiels de rendement, dans les sucres et les caractéristiques organoleptiques désirables. Nous vous recommandons la lecture de l’article intégral (voir lien ci-contre), titre original : Influence of Irrigation on Vine Performance, Fruit Composition, and Wine Quality of Chardonnay in a Cool, Humid Climate.

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