Le vin est un produit de luxe et une boisson mondiale imprégnée d'histoire et de mystère. Au fil du temps, diverses régions sont devenues renommées pour la qualité des vins qu'elles produisent, ce qui ajoute une valeur considérable aux régions et aux marques. Dans l'ensemble, le marché international du vin représente plusieurs centaines de milliards de dollars, ce qui attire des opérateurs peu scrupuleux qui cherchent à escroquer les consommateurs de vin. Pour contrer ces activités frauduleuses, il faut se donner les moyens de tester et de classer le vin, mais la tâche est considérable en raison de la complexité du vin.
Cependant, tout comme l'origine du vin influence les profils chimiques et sensoriels, les indicateurs de la provenance du vin sont naturellement intégrés dans la composition chimique du vin. Une série de méthodes plus ou moins complexes sont disponibles pour analyser le vin afin d'en authentifier la variété ou l'origine géographique. Cependant, les instruments et les techniques du domaine des laboratoires de recherche ne sont pas aussi pratiques ou déployables dans les caves ou la chaîne d'approvisionnement. C'est là que les méthodes spectroscopiques sont intéressantes, car elles peuvent être rapides, rentables et simples. Cette étude porte notamment sur les vins de Syrah (Shiraz) et Cabernet Sauvignon de différentes régions d'Australie.
Cet article est extrait de la présentation faite lors de la conférence Web Enoforum (23-25 février 2021)
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