Les groupes de bactéries et de champignons régionalement distinctifs, associés au climat local et aux conditions environnementales, peuvent laisser une « empreinte » très spécifique sur la composition chimique du vin, selon des chercheurs de l’Université de Californie, Davis, qui ont collaboré dans une nouvelle étude impliquant deux chais de la vallée de Napa.
 
Les chercheurs ont analysé la fermentation de plus de 200 vins commerciaux à Far Niente et à Nickel & Nickelwineries, dans la vallée de Napa. Les données de l’étude, publiée le 16 juin dans le journal en ligne mBio, ont apporté de nouvelles preuves de l’influence des microbes sur le terroir ou les caractéristiques régionales distinctives du vin.
 
L’étude a également suggéré que ces signatures microbiennes ainsi que les profils chimiques prévisibles du vin peuvent apporter un nouvel outil précieux de contrôle de la qualité pour l’industrie vinicole mondiale qui facture plusieurs milliards de dollars.
 
Reference:
Nicholas A. Bokulicha, Thomas S. Collinsb, Chad Masarweh, Greg Allene, Hildegarde Heymann, Susan E. Ebeler, David A. Millsa;