Actuellement, il existe plusieurs techniques complémentaires capables de fournir des informations importantes sur l’origine et la qualité des produits vinicoles. Toutefois, le vin préserve encore quelques secrets, dont un en particulier : l’identité des raisins utilisés pour le produire.
Cette preuve fait partie d’une étude approfondie menée par la Fondation Edmund Mach en Italie sur la traçabilité génétique dans l’industrie du vin qui vient d’être publiée dans le Journal of Agricultural and Food Chemistry.
Obtenir un profil d’ADN à partir des feuilles, des sarments, des raisins ou des racines pour l’identification des variétés de vigne est une pratique assez établie. Cependant, la reconnaissance de la variété de raisin dans le vin est encore controversée.
Grâce à l’échantillonnage de raisins, de moûts et de vin à diverses étapes du processus de production des vins commerciaux, les chercheurs ont démontré que pendant le processus de fermentation, l’ADN du raisin se réduit et subit une série de changements qui rendent difficile la lecture.
En plus de l’évaluation de la reproductibilité des méthodes de traçabilité génétique des vins déjà publiées, l’étude a identifié des marqueurs génétiques spécifiques de la variété qui permettent de déterminer les quantités relatives de deux variétés de raisin ou plus dans des mélanges d’ADN en laboratoire.
Article de référence
Catalano V, Moreno-Sanz P, Lorenzi S, Grando M.S.(2016) “Experimental review of DNA-based methods for wine traceability and development of a single-nucleotide polymorphism (SNP) genotyping assay for quantitative varietal authentication”; Journal of Agricultural and Food Chemistry 64, 6969−6984.