Constat : Depuis de nombreuses années, les vignerons ont mis en œuvre une politique de qualité, qui s’est traduite par l’élaboration de vins plus concentrés, aux arômes plus expressifs, et souvent plus riches en alcool. La maîtrise des rendements, le choix de cépages améliorateurs, l’attente d’une maturité optimale « polyphénolique » ou « aromatique », des conditions climatiques favorables ces dernières années à des concentrations importantes des raisins, ont entraîné l’élaboration de vins plus qualitatifs mais avec des degrés alcooliques jugés parfois excessifs. La richesse en alcool des vins pose des questions au niveau sociétal. Le changement des habitudes de consommation dû à l’évolution des modes de vie entraîne de nouvelles attitudes de consommation, continuant d’associer le vin et la fête, la convivialité et le plaisir, le vin dans l’alimentation et la santé. Cela conduit les professionnels à s’interroger sur les méthodes et les moyens de répondre à ce marché.

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